رسول مطر
المحطة المظلمة
البصرة..العراق
Et dans le carquois du chasseur plus
Rasul Matar,
Bassora, Irak
"La station sombre"
Dans le calme de la nuit sombre
Et dans une ville qui s' endort dans
les bras des ténèbres
Mon âme s'est réveillée comme un grain
de blé qui grimpe sur la terre
Elle écoute le bruissement des arbres
et récite la prière
Avant qu'elle dort et dans le noir
Sifflement des files
Une chanson qui coule comme
de l'eau dans les ruisseaux
Comme du sang chaud dans mes artères
La station sombre est enveloppée par l'obscurité
De loin, j'aperçois la lumière là-bas dans
les maisons d'argile
Et les frondes de palmier de l'illumination
de l'argile
Et il se brûle le moment du coucher du soleil,
je suis seul dans la station
J'écoute le bruissement
Dans mon sang court ce sifflement de files
du cuivre
De files du fer, et je touche l'obscurité seul
Le désir me secoue à notre vieille maison
Aux histoires de mon frère
qui nous raconte
des réchauds d'hiver
A propos de ce géant dans
les montagnes de l'Inde
À propos de Metab grimpe sur les nuages,
il recherche la jolie femme aux sommets des montagnes
Dans les villages des frondes et de l'argile ,
il attend
les affamés
Que Metab revient et détruit le Palais
du Maharaja
Et il libère les captifs et il rassasié les affamés
Et la belle femme lui chante, mais je suis seul dans
la station obscure
Le vent souffle dans
les champs lointains
et il déplace les cendres
Et je me souviens des moments d'adieu
où mon frère a quitté les maisons d'argile et des frondes
Et il a voyagé vers l'aliénation, où les montagnes et les rivières
Et les villages des paysans gémissent
et chantent aux étrangers, aux perdus,
aux passants
Et dans l'obscurité des vagues et des larmes, l'amoureux rêveur Metab s'est perdu
Les yeux de la medusa ont gelé en lui
la nostalgie et les chansons des nymphes
Dans les îles de l'oubli
et la perte
Elle l'a submergé de bas en bas
Mais je suis dans la station sombre
Mon sang tâtonne la lumière de ce sifflement
Dans les files du cuivres et du fer
La lumière coule à mon âme comme un grain de blé
Comme un bourgeon qui a bourgeonné au printemps et brille mon âme
Et de mon âme rayonne l'existence, donc elle fait briller les maisons des frondes et d'argile
Mais je suis toujours seul
J'écoute la lumière naissante
Et elle enflamme la station de nouveau
Une nouvelle aube se lèvera de cette obscurité
Et un nouvel espoirEt dans le carquois
du chasseur plus
La station sombre
Dans le calme de la nuit sombre
Et dans une ville qui s'endort dans les bras
des ténèbres
Mon âme s'est réveillée comme un grain de blé qui grimpe sur la terre
Elle écoute le bruissement des arbres et récite la prière
Avant qu'elle dort et dans le noir
Sifflement des files
Une chanson qui coule comme de l'eau dans les ruisseaux
Comme du sang chaud dans mes artères
La station sombre est enveloppée par l'obscurité
De loin, j'aperçois la lumière là-bas dans
les maisons d'argile
Et les frondes de palmier
de l'illumination de l'argile
Et il se brûle le moment du coucher du soleil, je suis seul dans la station
J'écoute le bruissement
Dans mon sang court ce sifflement
de files du cuivre
De files du fer, et je touche l'obscurité seul
Le désir me secoue à notre vieille maison
Aux histoires de mon frère qui nous raconte des réchauds d'hiver
A propos de ce géant dans les montagnes
de l'Inde
À propos de Metab grimpe sur les nuages,
il recherche la jolie femme aux sommets des montagnes
Dans les villages des frondes et de l'argile ,
il attend les affamés
Que Metab revient et détruit le Palais
du Maharaja
Et il libère les captifs et il rassasié les affamés
Et la belle femme lui chante, mais je suis seul dans la station obscure
Le vent souffle dans les champs lointains
et il déplace les cendres
Et je me souviens des moments d'adieu
où mon frère a quitté les maisons d'argile
et des frondes
Et il a voyagé vers l'aliénation, où les montagnes et les rivières
Et les villages des paysans gémissent
et chantent aux étrangers, aux perdus,
aux passants
Et dans l'obscurité des vagues et des larmes, l'amoureux rêveur Metab s'est perdu
Les yeux de la medusa ont gelé en lui la nostalgie et les chansons des nymphes
Dans les îles de l'oubli et la perte
Elle l'a submergé de bas en bas
Mais je suis dans la station sombre
Mon sang tâtonne la lumière de ce sifflement
Dans les files du cuivres et du fer
La lumière coule à mon âme comme un grain de blé
Comme un bourgeon qui a bourgeonné
au printemps et brille mon âme
Et de mon âme rayonne l'existence, donc
elle fait briller les maisons des frondes
et d'argile
Mais je suis toujours seul
J'écoute la lumière naissante
Et elle enflamme la station de nouveau
Une nouvelle aube se lèvera de cette obscurité
Et un nouvel espoir
Traduit par Maryam Haddadi(jamila)
""ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﻪ""
ﻓﻲ ﺳﻜﻮﻥ ﺍﻟﻠﻴﻞ ﺍﻻﻟﻴﻞ
ﻭﻓﻲ ﺍﻟﻤﺪﻳﻨﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻐﻔﻮﺍ
ﻓﻲ ﺍﺣﻀﺎﻥ ﺍﻟﻈﻼﻡ
ﺍﺳﺘﻴﻘﻈﺖ ﺭﻭﺣﻲ
ﻣﺜﻞ ﺣﺒﺔ ﻗﻤﺢ
ﺗﺘﺴﻠﻖ ﺍﻟﺘﺮﺍﺏ
ﺗﻨﺼﺖ ﺍﻟﻰ ﺣﻔﻴﻒ ﺍﻻﺷﺠﺎﺭ
ﻭﻫﻲ ﺗﺮﺗﻞ ﺍﻟﺼﻼﺓ
ﻗﺒﻞ ﺍﻥ ﺗﻨﺎﻡ
… ﻭﻓﻲ ﺍﻟﻈﻼﻡ
… ﺍﺯﻳﺰ ﺍﻻﺳﻼﻙ
ﺍﻏﻨﻴﺔ ﺗﺴﺮﻱ ﻛﻤﺎء
ﻓﻲ ﺍﻟﺠﺪﺍﻭﻝ
ﻛﺪﻣﺎء ﺩﺍﻓﺌﺔ
ﻓﻲ ﺷﺮﺍﻳﻴﻨﻲ
ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﺔ
ﻳﻠﻔﻬﺎ ﺍﻟﻈﻼﻡ
ﻭﻣﻦ ﺑﻌﻴﺪ ﺍﻟﻤﺢ ﺍﻟﻀﻴﺎء
ﻫﻨﺎﻙ ﻓﻲ ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻭﺳﻌﻒ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ
ﻣﻦ ﺗﻨﻮﺭ ﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻭﻫﻮ ﻳﺴﺘﻌﺮ ﻭﻗﺖ ﺍﻟﻐﺮﻭﺏ
ﻟﻜﻨﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﻪ
… ﻭﺣﻴﺪ
ﺍﻧﺼﺖ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﺤﻔﻴﻒ
ﻭﻓﻲ ﺩﻣﺎﺋﻲ ﻳﺠﺮﻱ ﺫﻟﻚ ﺍﻻﺯﻳﺰ
ﻣﻦ ﺍﺳﻼﻙ ﺍﻟﻨﺤﺎﺱ
ﻣﻦ ﺍﺳﻼﻙ ﺍﻟﺤﺪﻳﺪ
ﻭﺍﺗﻠﻤﺲ ﺍﻟﻈﻼﻡ ﻭﺣﺪﻱ
ﻭﻳﻬﺰﻧﻲ ﺍﻟﺸﻮﻕ
ﺍﻟﻰ ﺑﻴﺘﻨﺎ ﺍﻟﻘﺪﻳﻢ
ﺍﻟﻰ ﺣﻜﺎﻳﺎﺕ ﺍﺧﻲ
ﻭﻫﻮ ﻳﻘﺺ ﻟﻨﺎ
ﺣﻮﻝ ﻣﻮﺍﻗﺪ ﺍﻟﺸﺘﺎء
ﻋﻦ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﻤﺎﺭﺩ
ﻓﻲ ﺟﺒﺎﻝ ﺍﻟﻬﻨﺪ
… ﻋﻦ ﻣﻴﺘﺎﺏ
ﻳﺘﺴﻠﻖ ﺍﻟﺴﺤﺎﺏ
ﻳﺒﺤﺚ ﻋﻦ ﺍﻟﺤﺴﻨﺎء
ﻓﻲ ﻗﻤﻢ ﺍﻟﺠﺒﺎﻝ
ﻭﻓﻲ ﻗﺮﻯ ﺍﻟﺴﻌﻒ ﻭﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻳﻨﺘﻈﺮ ﺍﻟﺠﻴﺎﻉ
ﺍﻥ ﻳﻌﻮﺩ ﻣﻴﺘﺎﺏ
ﻓﻴﺪﻙ ﻗﺼﺮ ﺍﻟﻤﻬﺮﺍﺟﺎ
ﻭﻳﻄﻠﻖ ﺍﻻﺳﺎﺭﻯ
ﻭﻳﺸﺒﻊ ﺍﻟﺠﻴﺎﻉ
ﻭﺗﻐﻨﻲ ﻟﻪ ﺍﻟﺤﺴﻨﺎء
ﻟﻜﻨﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﺔ
… ﻭﺣﻴﺪ
ﺍﻟﺮﻳﺢ ﺗﻌﻮﻝ ﻓﻲ ﺍﻟﺤﻘﻮﻝ ﺍﻟﺒﻌﻴﺪﻩ
… ﻭﺗﺤﺮﻙ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩ
ﻭﺍﺗﺬﻛﺮ ﻟﺤﻈﺎﺕ ﺍﻟﻮﺩﺍﻉ
ﺣﻴﻦ ﻏﺎﺩﺭ ﺍﺧﻲ
ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﻄﻴﻦ ﻭﺍﻟﺴﻌﻒ
ﻭﺳﺎﻓﺮ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻀﻴﺎﻉ
ﺣﻴﺖ ﺍﻟﺠﺒﺎﻝ ﻭﺍﻻﻧﻬﺎﺭ
ﻭﻗﺮﻯ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ
ﺗﺌﻦ ﻭﺗﻐﻨﻲ
ﻟﻠﻐﺮﺑﺎء ﻟﻠﻀﺎﺋﻌﻴﻦ
ﻟﻌﺎﺑﺮﻱ ﺍﻟﺴﺒﻴﻞ
ﻭﻓﻲ ﻇﻼﻡ ﺍﻻﻣﻮﺍﺝ ﻭﺍﻟﺪﻣﻮﻉ
ﺿﺎﻉ ﻣﻴﺘﺎﺏ ﺍﻟﻌﺎﺷﻖ ﺍﻟﺤﺎﻟﻢ
ﻋﻴﻮﻥ ﻣﻴﺪﻭﺯﺍ ﺟﻤﺪﺕ ﻓﻴﻪ ﺍﻟﺤﻨﻴﻦ
ﻭﺍﻏﺎﻧﻲ ﺍﻟﺤﻮﺭﻳﺎﺕ
ﻓﻲ ﺟﺰﺭ ﺍﻟﻨﺴﻴﺎﻥ ﻭﺍﻟﻀﻴﺎﻉ
ﺍﻏﺮﻗﺘﻪ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻘﺎﻉ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻘﺎﻉ
ﻟﻜﻨﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﺔ
ﺗﺘﻠﻤﺲ ﺩﻣﺎﺋﻲ ﺍﻟﻀﻴﺎء
ﻣﻦ ﺫﻟﻚ ﺍﻻﺯﻳﺰ
ﻓﻲ ﺍﺳﻼﻙ ﺍﻟﻨﺤﺎﺱ ﻭﺍﻟﺤﺪﻳﺪ
ﻓﻴﻨﺴﺎﺏ ﺍﻟﻨﻮﺭ
ﺍﻟﻰ ﺭﻭﺣﻲ
ﻛﺤﺒﺔ ﻗﻤﺢ
ﻛﺒﺮﻋﻢ ﺗﺒﺮﻋﻢ ﻓﻲ ﻏﺼﻦ ﺍﻟﺮﺑﻴﻊ
ﻓﻴﻀﻲء ﺭﻭﺣﻲ
ﻭﻣﻦ ﺭﻭﺣﻲ ﻳﺸﻊ ﺍﻟﻮﺟﻮﺩ
ﻓﺘﻀﻲء ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﺴﻌﻒ ﻭﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻭﻟﻜﻨﻲ ﻣﺎ ﺯﻟﺖ ﻭﺣﻴﺪ
ﺍﺻﻐﻲ ﻟﻠﻨﻮﺭ ﺍﻟﻮﻟﻴﺪ
ﻭﻫﻮ ﻳﺸﻌﻞ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﻣﻦ ﺟﺪﻳﺪ
ﺳﻴﺸﺮﻕ ﻣﻦ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻈﻼﻡ ﻓﺠﺮ ﺟﺪﻳﺪ
ﻭﺍﻣﻞ ﺟﺪﻳﺪ
ترحمة مريم حدادي *جميلة*
المحطة المظلمة
البصرة..العراق
Et dans le carquois du chasseur plus
Rasul Matar,
Bassora, Irak
"La station sombre"
Dans le calme de la nuit sombre
Et dans une ville qui s' endort dans
les bras des ténèbres
Mon âme s'est réveillée comme un grain
de blé qui grimpe sur la terre
Elle écoute le bruissement des arbres
et récite la prière
Avant qu'elle dort et dans le noir
Sifflement des files
Une chanson qui coule comme
de l'eau dans les ruisseaux
Comme du sang chaud dans mes artères
La station sombre est enveloppée par l'obscurité
De loin, j'aperçois la lumière là-bas dans
les maisons d'argile
Et les frondes de palmier de l'illumination
de l'argile
Et il se brûle le moment du coucher du soleil,
je suis seul dans la station
J'écoute le bruissement
Dans mon sang court ce sifflement de files
du cuivre
De files du fer, et je touche l'obscurité seul
Le désir me secoue à notre vieille maison
Aux histoires de mon frère
qui nous raconte
des réchauds d'hiver
A propos de ce géant dans
les montagnes de l'Inde
À propos de Metab grimpe sur les nuages,
il recherche la jolie femme aux sommets des montagnes
Dans les villages des frondes et de l'argile ,
il attend
les affamés
Que Metab revient et détruit le Palais
du Maharaja
Et il libère les captifs et il rassasié les affamés
Et la belle femme lui chante, mais je suis seul dans
la station obscure
Le vent souffle dans
les champs lointains
et il déplace les cendres
Et je me souviens des moments d'adieu
où mon frère a quitté les maisons d'argile et des frondes
Et il a voyagé vers l'aliénation, où les montagnes et les rivières
Et les villages des paysans gémissent
et chantent aux étrangers, aux perdus,
aux passants
Et dans l'obscurité des vagues et des larmes, l'amoureux rêveur Metab s'est perdu
Les yeux de la medusa ont gelé en lui
la nostalgie et les chansons des nymphes
Dans les îles de l'oubli
et la perte
Elle l'a submergé de bas en bas
Mais je suis dans la station sombre
Mon sang tâtonne la lumière de ce sifflement
Dans les files du cuivres et du fer
La lumière coule à mon âme comme un grain de blé
Comme un bourgeon qui a bourgeonné au printemps et brille mon âme
Et de mon âme rayonne l'existence, donc elle fait briller les maisons des frondes et d'argile
Mais je suis toujours seul
J'écoute la lumière naissante
Et elle enflamme la station de nouveau
Une nouvelle aube se lèvera de cette obscurité
Et un nouvel espoirEt dans le carquois
du chasseur plus
La station sombre
Dans le calme de la nuit sombre
Et dans une ville qui s'endort dans les bras
des ténèbres
Mon âme s'est réveillée comme un grain de blé qui grimpe sur la terre
Elle écoute le bruissement des arbres et récite la prière
Avant qu'elle dort et dans le noir
Sifflement des files
Une chanson qui coule comme de l'eau dans les ruisseaux
Comme du sang chaud dans mes artères
La station sombre est enveloppée par l'obscurité
De loin, j'aperçois la lumière là-bas dans
les maisons d'argile
Et les frondes de palmier
de l'illumination de l'argile
Et il se brûle le moment du coucher du soleil, je suis seul dans la station
J'écoute le bruissement
Dans mon sang court ce sifflement
de files du cuivre
De files du fer, et je touche l'obscurité seul
Le désir me secoue à notre vieille maison
Aux histoires de mon frère qui nous raconte des réchauds d'hiver
A propos de ce géant dans les montagnes
de l'Inde
À propos de Metab grimpe sur les nuages,
il recherche la jolie femme aux sommets des montagnes
Dans les villages des frondes et de l'argile ,
il attend les affamés
Que Metab revient et détruit le Palais
du Maharaja
Et il libère les captifs et il rassasié les affamés
Et la belle femme lui chante, mais je suis seul dans la station obscure
Le vent souffle dans les champs lointains
et il déplace les cendres
Et je me souviens des moments d'adieu
où mon frère a quitté les maisons d'argile
et des frondes
Et il a voyagé vers l'aliénation, où les montagnes et les rivières
Et les villages des paysans gémissent
et chantent aux étrangers, aux perdus,
aux passants
Et dans l'obscurité des vagues et des larmes, l'amoureux rêveur Metab s'est perdu
Les yeux de la medusa ont gelé en lui la nostalgie et les chansons des nymphes
Dans les îles de l'oubli et la perte
Elle l'a submergé de bas en bas
Mais je suis dans la station sombre
Mon sang tâtonne la lumière de ce sifflement
Dans les files du cuivres et du fer
La lumière coule à mon âme comme un grain de blé
Comme un bourgeon qui a bourgeonné
au printemps et brille mon âme
Et de mon âme rayonne l'existence, donc
elle fait briller les maisons des frondes
et d'argile
Mais je suis toujours seul
J'écoute la lumière naissante
Et elle enflamme la station de nouveau
Une nouvelle aube se lèvera de cette obscurité
Et un nouvel espoir
Traduit par Maryam Haddadi(jamila)
""ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﻪ""
ﻓﻲ ﺳﻜﻮﻥ ﺍﻟﻠﻴﻞ ﺍﻻﻟﻴﻞ
ﻭﻓﻲ ﺍﻟﻤﺪﻳﻨﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻐﻔﻮﺍ
ﻓﻲ ﺍﺣﻀﺎﻥ ﺍﻟﻈﻼﻡ
ﺍﺳﺘﻴﻘﻈﺖ ﺭﻭﺣﻲ
ﻣﺜﻞ ﺣﺒﺔ ﻗﻤﺢ
ﺗﺘﺴﻠﻖ ﺍﻟﺘﺮﺍﺏ
ﺗﻨﺼﺖ ﺍﻟﻰ ﺣﻔﻴﻒ ﺍﻻﺷﺠﺎﺭ
ﻭﻫﻲ ﺗﺮﺗﻞ ﺍﻟﺼﻼﺓ
ﻗﺒﻞ ﺍﻥ ﺗﻨﺎﻡ
… ﻭﻓﻲ ﺍﻟﻈﻼﻡ
… ﺍﺯﻳﺰ ﺍﻻﺳﻼﻙ
ﺍﻏﻨﻴﺔ ﺗﺴﺮﻱ ﻛﻤﺎء
ﻓﻲ ﺍﻟﺠﺪﺍﻭﻝ
ﻛﺪﻣﺎء ﺩﺍﻓﺌﺔ
ﻓﻲ ﺷﺮﺍﻳﻴﻨﻲ
ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﺔ
ﻳﻠﻔﻬﺎ ﺍﻟﻈﻼﻡ
ﻭﻣﻦ ﺑﻌﻴﺪ ﺍﻟﻤﺢ ﺍﻟﻀﻴﺎء
ﻫﻨﺎﻙ ﻓﻲ ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻭﺳﻌﻒ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ
ﻣﻦ ﺗﻨﻮﺭ ﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻭﻫﻮ ﻳﺴﺘﻌﺮ ﻭﻗﺖ ﺍﻟﻐﺮﻭﺏ
ﻟﻜﻨﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﻪ
… ﻭﺣﻴﺪ
ﺍﻧﺼﺖ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﺤﻔﻴﻒ
ﻭﻓﻲ ﺩﻣﺎﺋﻲ ﻳﺠﺮﻱ ﺫﻟﻚ ﺍﻻﺯﻳﺰ
ﻣﻦ ﺍﺳﻼﻙ ﺍﻟﻨﺤﺎﺱ
ﻣﻦ ﺍﺳﻼﻙ ﺍﻟﺤﺪﻳﺪ
ﻭﺍﺗﻠﻤﺲ ﺍﻟﻈﻼﻡ ﻭﺣﺪﻱ
ﻭﻳﻬﺰﻧﻲ ﺍﻟﺸﻮﻕ
ﺍﻟﻰ ﺑﻴﺘﻨﺎ ﺍﻟﻘﺪﻳﻢ
ﺍﻟﻰ ﺣﻜﺎﻳﺎﺕ ﺍﺧﻲ
ﻭﻫﻮ ﻳﻘﺺ ﻟﻨﺎ
ﺣﻮﻝ ﻣﻮﺍﻗﺪ ﺍﻟﺸﺘﺎء
ﻋﻦ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﻤﺎﺭﺩ
ﻓﻲ ﺟﺒﺎﻝ ﺍﻟﻬﻨﺪ
… ﻋﻦ ﻣﻴﺘﺎﺏ
ﻳﺘﺴﻠﻖ ﺍﻟﺴﺤﺎﺏ
ﻳﺒﺤﺚ ﻋﻦ ﺍﻟﺤﺴﻨﺎء
ﻓﻲ ﻗﻤﻢ ﺍﻟﺠﺒﺎﻝ
ﻭﻓﻲ ﻗﺮﻯ ﺍﻟﺴﻌﻒ ﻭﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻳﻨﺘﻈﺮ ﺍﻟﺠﻴﺎﻉ
ﺍﻥ ﻳﻌﻮﺩ ﻣﻴﺘﺎﺏ
ﻓﻴﺪﻙ ﻗﺼﺮ ﺍﻟﻤﻬﺮﺍﺟﺎ
ﻭﻳﻄﻠﻖ ﺍﻻﺳﺎﺭﻯ
ﻭﻳﺸﺒﻊ ﺍﻟﺠﻴﺎﻉ
ﻭﺗﻐﻨﻲ ﻟﻪ ﺍﻟﺤﺴﻨﺎء
ﻟﻜﻨﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﺔ
… ﻭﺣﻴﺪ
ﺍﻟﺮﻳﺢ ﺗﻌﻮﻝ ﻓﻲ ﺍﻟﺤﻘﻮﻝ ﺍﻟﺒﻌﻴﺪﻩ
… ﻭﺗﺤﺮﻙ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩ
ﻭﺍﺗﺬﻛﺮ ﻟﺤﻈﺎﺕ ﺍﻟﻮﺩﺍﻉ
ﺣﻴﻦ ﻏﺎﺩﺭ ﺍﺧﻲ
ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﻄﻴﻦ ﻭﺍﻟﺴﻌﻒ
ﻭﺳﺎﻓﺮ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻀﻴﺎﻉ
ﺣﻴﺖ ﺍﻟﺠﺒﺎﻝ ﻭﺍﻻﻧﻬﺎﺭ
ﻭﻗﺮﻯ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ
ﺗﺌﻦ ﻭﺗﻐﻨﻲ
ﻟﻠﻐﺮﺑﺎء ﻟﻠﻀﺎﺋﻌﻴﻦ
ﻟﻌﺎﺑﺮﻱ ﺍﻟﺴﺒﻴﻞ
ﻭﻓﻲ ﻇﻼﻡ ﺍﻻﻣﻮﺍﺝ ﻭﺍﻟﺪﻣﻮﻉ
ﺿﺎﻉ ﻣﻴﺘﺎﺏ ﺍﻟﻌﺎﺷﻖ ﺍﻟﺤﺎﻟﻢ
ﻋﻴﻮﻥ ﻣﻴﺪﻭﺯﺍ ﺟﻤﺪﺕ ﻓﻴﻪ ﺍﻟﺤﻨﻴﻦ
ﻭﺍﻏﺎﻧﻲ ﺍﻟﺤﻮﺭﻳﺎﺕ
ﻓﻲ ﺟﺰﺭ ﺍﻟﻨﺴﻴﺎﻥ ﻭﺍﻟﻀﻴﺎﻉ
ﺍﻏﺮﻗﺘﻪ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻘﺎﻉ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻘﺎﻉ
ﻟﻜﻨﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﺍﻟﻤﻈﻠﻤﺔ
ﺗﺘﻠﻤﺲ ﺩﻣﺎﺋﻲ ﺍﻟﻀﻴﺎء
ﻣﻦ ﺫﻟﻚ ﺍﻻﺯﻳﺰ
ﻓﻲ ﺍﺳﻼﻙ ﺍﻟﻨﺤﺎﺱ ﻭﺍﻟﺤﺪﻳﺪ
ﻓﻴﻨﺴﺎﺏ ﺍﻟﻨﻮﺭ
ﺍﻟﻰ ﺭﻭﺣﻲ
ﻛﺤﺒﺔ ﻗﻤﺢ
ﻛﺒﺮﻋﻢ ﺗﺒﺮﻋﻢ ﻓﻲ ﻏﺼﻦ ﺍﻟﺮﺑﻴﻊ
ﻓﻴﻀﻲء ﺭﻭﺣﻲ
ﻭﻣﻦ ﺭﻭﺣﻲ ﻳﺸﻊ ﺍﻟﻮﺟﻮﺩ
ﻓﺘﻀﻲء ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﺴﻌﻒ ﻭﺍﻟﻄﻴﻦ
ﻭﻟﻜﻨﻲ ﻣﺎ ﺯﻟﺖ ﻭﺣﻴﺪ
ﺍﺻﻐﻲ ﻟﻠﻨﻮﺭ ﺍﻟﻮﻟﻴﺪ
ﻭﻫﻮ ﻳﺸﻌﻞ ﺍﻟﻤﺤﻄﺔ ﻣﻦ ﺟﺪﻳﺪ
ﺳﻴﺸﺮﻕ ﻣﻦ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻈﻼﻡ ﻓﺠﺮ ﺟﺪﻳﺪ
ﻭﺍﻣﻞ ﺟﺪﻳﺪ
ترحمة مريم حدادي *جميلة*
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